Définition. Action de déterminer, de préciser
une idée; déclaration ecclésiastique. Enoncé
précis de la nature essentielle d'une chose.
Nom. Combinaison spécifique de sons verbaux servant
à désigner individuellement une personne ou chose
unique.
Nommer. Désigner une personne ou chose par son
nom correct.
La mère de Zoellner
(dont le nom était aussi Zoellner) décida de l'appeler
Léon. Son père préférait 'Max', mais
aujourd'hui sur son certificat de naissance (ainsi que d'autres
documents rangés dans des armoires dans divers bâtiments
un peu partout) il est identifié comme Léon - Léon
Zoellner. Selon Zoellner le prénom est un accessoire qui
n'a de nécessité (peut-être) que du fait de
la complexité de la population mondiale. Toutes les fois
qu'il pense à la forme de lui-même il voit le mot
Zoellner. Comme la plupart des gens, Zoellner est intrigué
par le nom qui sert à l'identifier. Dans l'annuaire téléphonique
il n'y avait qu'un seul autre Zoellner, un architecte aux initiales
R. L. qu'il n'avait jamais rencontré. Il ne trouva que
trois noms commençant par Z dans le Dictionnaire des
Noms de Famille de Basil Cottle: Zeal, Zeller et Zouch.
Homme. Être humain mâle et adulte. Créature
humaine considérée dans l'abstrait. Les caractères
spirituels et matériels d'une personne humaine; par extension
le corps physique d'un homme.
Zoellner a toutes les
apparences d'un homme.
Visage. Partie antérieure de la tête, du
front au menton; la contenance en tant qu'expression du sentiment
ou du caractère; une contenance possédant une expression
spécifique.
Contenance. Apparence, la manière d'être
du visage; comportement.
Il a l'air d'être
en deuil, ou en train de se rappeler quelque chose; il y a ce
flou un peu trouble chez Zoellner. Il a l'air d'écouter
avec attention; ou d'attendre quelque chose. Le visage s'est rempli,
plus rond, s'est plissé et fixé de façon
plus ou moins naturelle dans le moule de ces exigences. Il y a
aussi la persévérance reconnue de ses années.
Celle-ci peut tout à coup s'attacher à un autre
visage, ou un pied, un objet métallique, une foule, ou
une montagne dans le lointain. Pour être exact, le regard
de Zoellner glisse trop rapidement sur ces objets. Il est enthousiaste.
Une chose est bizarre cependant: se regardant dans les miroirs,
il a des difficultés à se décrire. Peut-être
que Zoellner est fatigué de son visage familier, déçu
par les lignes, les expressions inéluctables.
Peau. Tégument continu et flexible formant l'enveloppe
habituelle du corps des animaux.
C'est quelque chose
d'assez extraordinaire. La façon qu'elle a de s'étirer
pour épouser la forme compliquée des oreilles de
Zoellner, et autres endroits. Les cheveux poussent directement
à travers elle sans provoquer de perte de sang. Autour
des lèvres, pourtant, elle saigne quelquefois après
que Zoellner se rase. Sa peau est grise comme la pierre des bâtiments
d'une ville. Mais en se regardant il voit un corps vertical capable
de locomotion, et aucun des subtils détails de la peau.
Yeux. Organe de la vue, comprenant quelquefois les parties
annexes. Faculté de perception et de discrimination des
objets visuels.
Installés dans
un fluide, ses yeux bougent dans sa tête. Apparemment actionnés
par de souples fils métalliques, ils bougent librement
sans douleur. Les siens sont de la couleur d'une noix mouillée.
Zoellner en est certain: il préfèrerait être
sourd qu'aveugle. Il s'émerveille obstinément devant
les couchers de soleil, les pigeons qui s'envolent des arbres
en tournoyant, les cascades (et l'eau de pluie qui déborde
des gouttières bouchées), les dents des femmes,
les processions, devant d'énormes peintures murales. Dernièrement
il a observé des scènes de misère humaine,
en croyant peut-être que la vue de l'horreur et des émotions
originelles lui révèleront quelques uns des fondements
de la connaissance. Zoellner a pleuré, mais tout comme
la plupart des hommes - ou s'ils ne l'ont pas fait ils ont eu
envie de le faire. Zoellner lit. La plupart des mots produisent
le même mouvement: un homme poursuit Dieu, ou une baleine
blanche, l'or, les papillons, les femmes, les scélérats,
etc. Zoellner se demande pourquoi ils prennent la peine d'organiser
ces mots. Dans d'autres livres qu'il lit, un homme poursuit de
mystérieuses abstractions telles que l'amour, la vérité,
la puissance, le respect, la revanche et la réalité.
Zoellner se tient devant un miroir et examine toutes les sections
de son visage. Ses yeux l'abusent. Pour toucher son oreille gauche
dans le miroir il est d'abord nécessaire de trouver son
oreille droite. Cela le surprend toujours. Quand il ne lit pas
ou ne se regarde pas dans les miroirs il s'imagine lui-même:
il voit sa forme marchant vers lui.
Lunetté, ée. Pourvu ou porteur de lunettes.
Elément de noms d'oiseaux et d'animaux qui auraient des
marques en forme de lunettes ou semblent porter des lunettes.
Sous certains angles
le verre reflète la lumière subitement et avec une
telle intensité que ses yeux sont invisibles. Les montures
sont en plastique brun. Elles sont apparemment nécessaires
sur sa tête. Il les enlève (il en a pris l'habitude)
et se frotte les yeux. La vue de Zoellner est de plus en plus
mauvaise. Quand il subit un test on lui demande de reconnaître
des lettres de sa langue imprimées sur un tableau mural
en lignes dont la taille diminue rapidement. On ne lui demande
pas de reconnaître des images ou des montagnes, ou une forêt,
ou le visage de quelqu'un.
Bouche. Orifice externe d'un corps animal servant à
ingérer la nourriture, ainsi que la cavité avec
laquelle cet orifice communique et qui contient l'appareil masticateur
et les organes de production vocale.
Celle-ci est en général
horizontale et assez grande. Dans le rire, elle se tord et ondule
pour former un cercle approximatif; lors du rasage, elle est étirée
en triangles mous; en baillant, la fente devient un oeuf noir,
et ses dents saillent tout à coup à l'intérieur.
Le rire de Zoellner est soudain et réservé; il est
en même temps généreux et franc. Il s'étonne
de ce que la peau de ses lèvres est plus douce et d'une
couleur différente que ne l'est le reste de son visage.
Souvent, il respire par la bouche. Il fait tomber de la nourriture
dans la cavité, la mâche, la roule vers l'arrière,
avale la boule, recommence. En fait Zoellner a arrêté
de prendre plaisir au goût de la nourriture. Avec sa bouche
il touche les lèvres d'autres personnes. Il a remarqué
plus d'une fois que les conversations entre les gens sont composées
de questions. En y pensant il presse ses lèvres et sa bouche
devient toute petite, les lèvres elles-mêmes sont
pleines de toutes petites lignes verticales.
Voix. Sons formés dans ou émis par le
larynx humain lors de la parole, du chant ou de toute autre articulation
vocale; expression ou articulation humaine véhiculée
par des vibrations sonores. Ensemble de sons considérés
comme caractéristiques d'une personne et la distinguant
d'une autre ou d'autres personnes.
Il remue sa bouche.
On pourrait dire que Zoellner enroule sa voix autour de ses mots;
chaque syllabe roule tout doucement dans la suivante: ses mots
ont les extrémités pelucheuses: invisibles dans
l'air, les phrases encerclent. Une voix prudente, pas très
forte. Peut-être est-il cynique envers la mort? C'est l'impression
que donne sa voix. Après avoir produit une affirmation
il la questionnera - et là on le reconnait bien - en ajoutant,
«Mmmmm?» Dernièrement il a baissé la
voix en milieu de phrase; ceux qui écoutent se penchent
en avant, avec un léger bruissement. Il questionne tout
de suite les autres pour vérifier leurs affirmations -
s'il y a de la place, si c'est possible. Ses mots semblent montrer
du doigt. Dans sa langue, la lettre qui va le mieux à sa
voix est le R qu'on roule. Ainsi les mots sont-ils offerts.
Il entend le bruit de sa propre voix. Et puis les mots ne sont
plus là. Il pense que les mots qu'on dit sont une preuve
du présent, quelle qu'en soit la fugacité. Mais
pas du passé; car les mots, toujours visibles, l'ont quitté,
hors d'atteinte. Et pas du futur; car Zoellner n'a pas encore
remué sa bouche pour re-commencer sa voix.
Cigarette. Petit cigare fait d'un peu de tabac finement
haché, enroulé dans un papier fin, etc., que l'on
fume.
Sur son visage saille le tube blanc fabriqué par une machine,
son bout rouge animé de fumée argentée. Zoellner
fait descendre la fumée dans sa gorge et la laisse remplir
son corps. Là elle pénètre les moindres recoins
et s'installe partout. Zoellner ferme les yeux à moitié.
Il a rempli les interstices de son corps d'un nuage. Elle s'échappe
par son nez.
Dents. Excroissances dures à l'intérieur
de la bouche, implantées en une ligne sur les deux maxillaires
chez la plupart des vertébrés excepté les
oiseaux, munies de pointes, de bords, ou de surfaces de broyage,
pour mordre, déchirer, ou triturer la nourriture solide.
Zoellner ne se sent
pas à l'aise (a toujours des appréhensions) quand
il casse des noix avec ses dents. Pourtant ses dents sont décrites
comme «admirables» par plusieurs dentistes. Cinq endroits
seulement ont été réparés, ou «plombés»
comme on dit: des tiges d'acier, des lampes et des fraises sont
dirigées vers l'intérieur de la bouche, les trous
remplis d'un mélange de mercure et de ciment durable. Ses
plombages ne sont visibles que quand Zoellner baille. Les dents
sont en général verticales; elles ont l'apparence
d'os polis. Au milieu se dressent les plus grandes; mais de ce
groupe, celle qui est à la gauche de Zoellner est un peu
de travers. La fumée de ses cigarettes tache ses dents,
le jaune plus visible à l'avant. Zoellner a une autre habitude:
il ferme la bouche et frotte l'arrière de ses dents avec
le bout de sa langue. Ceci ne peut évidemment pas être
vu par d'autres, quand la taille, la forme, la couleur et l'espacement
de ses dents sont de même invisibles.
Nez. Partie saillante de la tête ou visage chez
l'homme et l'animal située au dessus de la bouche et qui
abrite les narines.
Les entrées des narines de Zoellner sont partiellement
obstruées par des poils: en plus ils dépassent de
son nez. Ses narines sont sombres et plutôt larges. Le nez
lui-même n'est pas extrêmement grand, mais donne l'impression
d'être mou et poreux, ceci (sans doute) causé par
les centaines de minuscules trous noirs. Ceux-ci peuvent être
vus en se tenant très près de son visage. Son nez
n'a rien d'extraordinaire, et Zoellner lui même y pense
rarement. Quand il souffle avec ses narines dans un tissu pour
enlever le mucus il entend le bruit (d'autres l'entendent aussi):
haut, sonore un court instant, traînant vers la fin. Zoellner
se demande pourquoi c'est nécessaire. D'autres animaux:
enlèvent-ils du mucus? Couché à côté
d'une femme son menton plus haut que le visage de celle-ci. En
levant son regard elle remarque (c'est un angle de vue rare) son
nez comme une forme inconnue plus apparentée au bout bizarre
de son menton. De cette position son visage a une apparence par
trop ronde, sculptée, étrangère et peu attrayante.
Zoellner touche son nez avec sa main.
Oreille. L'organe de l'ouïe chez l'homme et chez
les animaux. Elle est composée de l'oreille externe, de
l'oreille moyenne, et de l'oreille interne, ou labyrinthe.
Son père avait
formulé ces mots bien des années auparavant. «Il
vaut mieux avoir les oreilles coupées, que de ne jamais
comprendre pourquoi elle ont été accrochées
sur ta tête.» Elles sont en fait des appareils auxiliaires
dépassant des côtés de la tête, en partie
camouflées par les cheveux. Ses oreilles sont d'un rouge
profond, comparées au reste de son visage. Zoellner voit
qu'elles deviennent de plus en plus grandes et bulbeuses (boursouflées,
bosselées) avec l'âge. Encore visible, le labyrinthe
vaguement circulaire doit canaliser les notes d'un orchestre jusque
dans son cerveau. Ces replis ramassent aussi vent et poussière.
Il écoute les actions et les voix qui l'entourent. Il lui
est quelquefois nécessaire de tourner son oreille en direction
du bruit. Le bruit, pour lui, semble vrai et solide, si vrai qu'il
est impossible de l'éviter; c'est cependant, le plus temporaire
de ses indicateurs de temps et de réalité. Il touche
ses oreilles. S'il pince avec ses doigts, la chair est insensible.
Poils. Filaments qui naissent du tégument des
animaux, et surtout de la peau de la plupart des mammifères,
dont ils forment la couverture caractéristique. Appelés
cheveux sur le crâne de l'homme.
Zoellner perd les cheveux
qu'il a sur la tête comme s'il était resté
trop près de quelque explosion atomique. Le matin il se
réveille avec des mèches de cheveux abandonnées
à côté de lui. La limite de ses cheveux bat
en retraite vers l'arrière de sa tête. Leur couleur
a changé, ils sont devenus d'un gris poussiéreux
et des trouées révèlent la peau nue. Pire,
il s'aperçoit que les poils autour de son menton ont presque
arrêté de pousser. Il n'a plus besoin de se raser
que tous les trois jours. Il regarde son visage dans le miroir.
Les cheveux sur sa tête sont régulièrement
coupés par un autre homme.
Bras. Membre supérieur du corps humain, de l'épaule
à la main; le segment compris entre le coude et la main
s'appelant l'avant-bras.
La longueur et la position
des bras établissent ses proportions. Il pense à
d'autres animaux. Debout, ses bras pendent le long de ses côtés
et se courbent vers l'extérieur là où ils
touchent son corps, le bout de ses doigts atteint le milieu entre
son aine et son genou. Ses bras se balancent quand il marche et
il semble se pencher en avant pour garder son équilibre.
Il montre du doigt, serre des mains; il a de nombreuses fois placé
un bras autour des tailles et des épaules d'hommes et de
femmes. Il s'appuie sur son coude. Par habitude Zoellner se sert
de son bras droit plus que du gauche. Il écrit avec cette
main.
Jambe. Un des organes du support et de la locomotion
dans le corps de certains animaux; dans son sens étroit,
le segment du membre entre le genou et le pied.
Ses jambes sont maintenant
minces et pâles, quoique invisibles sous des couches d'étoffe.
Le soir, elles le portent dans les rues. Là on voit sa
forme se déplacer entre les surfaces plates et figées
des bâtiments. Il marche sans penser à son mouvement;
une jambe se met brusquement en avant de l'autre. Son esprit a
fait migrer son corps dans quelque autre endroit, une autre situation
compliquée. Et il a l'air d'être autre part. La rue
est enduite d'une épaisse lumière jaune.
Pénis. Organe de l'intromission et de la copulation
de tous les animaux mâles.
Celui-ci se balance
dans l'air entre ses jambes et s'installe à l'horizontale
quand il s'assied, les jambes croisées. Il peut être
vu quand il urine: le pénis ridé, gris par manque
de soleil, comme si, dans la forêt un rocher mouillé
qu'on soulève l'avait tout à coup découvert.
Il paraît insensible entre ses deux ou trois doigts, et
pendant ce temps, pendant que son corps est drainé, il
joue avec le fluide de long en large en dessins circulaires. Zoellner
regarde. S'insérant dans le corps d'une partenaire, faisant
des efforts, il est tout à coup rempli d'un sentiment de
profonde mélancolie et de futilité, ou bien il pense
à d'autres femmes, des problèmes fragmentaires,
des mots.
Taille. Dimension verticale de la base au sommet.
Pieds nus Zoellner mesure
5 pieds 6 pouces 3/4. Ce qui, en système métrique,
représente 1,68 mètre. Il pèse aussi 114
lbs. (51,71 kilos). Avec la taille qu'il a, son poids est estimé
inférieur au poids idéal. Zoellner est jugé
comme étant un spécimen de poids insuffisant. Il
pense plus à l'espace qu'il remplit (approx. 7 cu. ft.,
ou 0,1981 m3) et aux volumes d'air qu'il respire. Il croit en
général que les mesures de distance (et de temps)
ne sont rien de plus que des encoches arbitraires. L'intérêt
qu'il porte à l'espace est, évidemment, une autre
question.
Petit, e. Qui a peu de dimension longitudinale. Des
personnes: de courte stature.
Zoellner est tenu pour
être une personne petite. La plupart des autres personnes
seraient d'accord.
Vêtements. Objets pour couvrir les personnes;
habillement.
Zoellner couvre son
corps avec le même type de vêtements qu'on porte en
ce moment au Pakistan, en Indonésie, au Royaume Uni, en
Argentine, au Chili, en Allemagne, au Québec, au Japon,
en Russie, en Pologne, en Angleterre, en Grande Bretagne, etc.,
etc. Ceux-ci consistent en chemise, cravate, pantalon, veste.
Le corps des hommes est ainsi couvert. Il y a peu d'éléments
de décoration dans la sélection faite par Zoellner.
Il ressent cependant l'étoffe posée sur la forme
de lui-même. En dessous du tissu, son corps bouge. Il marche
le long de la rue.
Âge. Période d'existence. La durée
normale de vie dans son entier.
Il a 52,7 ans. C'est
une mesure liée aux mouvements du soleil et de la lune;
en dehors de ça, quand Zoellner essaye de sentir le poids
de ces années, elles semblent former une période
vide, sans bord: une masse imprécise. Zoellner essaye de
localiser exactement sa position sur son propre cycle incurvé.
Où en est-il en ce moment? Il est forcé de juger
de son âge en utilisant d'autres méthodes: est-ce
que 47 est moyen? A cet âge il est passé de l'autre
côté du milieu, dans un groupe minoritaire en diminution.
Dans son pays, 68,7 est l'âge moyen de la mort. Ses deux
parents sont morts: il est le membre de la famille Zoellner restant
qui se dirige vers elle.
Réalité. Caractère de ce qui est
réel ou possède une existence en fait.
Langue. Ensemble complet des mots, avec les méthodes
pour les combiner, qui sont communs à une nation, un peuple,
ou une race. Mots et leurs combinaisons utilisées pour
l'expression de la pensée.
Mots. Expression verbale; utilisée par une langue pour indiquer une chose, un attribut ou une relation.
* Murray Bail est né en Australie en 1941, il a vécu à Bombay et à Londres et habite aujourd'hui à Melbourne. Il a publié un recueil de nouvelles, The Drover's Wife, des extraits de son journal, Longhand, trois romans, Homesickness, Holden's Performance et Eucalyptus, et a édité un recueil de nouvelles d'écrivains australiens. Murray Bail explore la frontière entre les mots et leur sens, entre l'apparence et la réalité, comment "Les mots. Ces marques sur du papier et ainsi de suite" peuvent "essayer d'imiter" les êtres vivants et la réalité. Dans Holden's Performance, l'histoire d'un homme qui est aussi une voiture, les jeux de mots constants tournent autour de termes mécaniques et journalistiques; quand il ne se passe rien, c'est le langage qui devient action, qui est action. Une autre de ses nouvelles, "La Femme du bouvier" a été traduite et publiée dans le numéro 15 de la revue Brèves. [>]
Traduit de l'anglais par B. Hoepffner